Comprendre le risque de quatrième et de troisième partie : que faut-il savoir ?
Stratégies d'atténuation des menaces invisibles et de gestion des risques de 4ème et de 3ème partie dans votre entreprise moderne.
Aujourd'hui, les organisations sont passées de l'utilisation de salles de serveurs sur site à l'utilisation de services tiers et de fournisseurs de services en nuage. En fait, selon Gartner, 60 % des organisations travaillent avec plus de 1 000 tiers. Elles sont également très conscientes des risques potentiels associés à ces relations externes et des diverses mesures de gestion des risques liés aux tiers qui sont nécessaires pour les contrôler et les atténuer.
Les organisations étant de plus en plus interconnectées, le concept de risque de 4ème et de 3ème partie est devenu un élément essentiel pour comprendre et atténuer les risques potentiels. Un rapport récent de SecurityScorecard sur le Digital Operational Resilience Act (DORA) a révélé que 84 % des institutions financières ont été exposées à une violation de 4e partie. Néanmoins, il est impératif de rester vigilant face à un péril supplémentaire : les risques potentiels provenant des fournisseurs de vos fournisseurs.
Nous allons nous pencher sur les subtilités du risque de tiers (nth-party risk) et du risque de tiers (4th-party risk), en faisant la lumière sur ces termes et en explorant des stratégies efficaces de gestion des risques.
Qu'est-ce que le risque de quatrième partie ?
En termes simples, le risque de quatrième partie fait référence aux menaces et vulnérabilités potentielles associées aux sous-traitants, fournisseurs ou prestataires de services des partenaires tiers directs d'une organisation.
Chaque entreprise confie une partie de ses activités à de multiples fournisseurs. Ces derniers, à leur tour, sous-traitent leurs activités à d'autres fournisseurs. Il s'agit du risque de quatrième partie. Il s'agit du risque que les fournisseurs des fournisseurs font courir à votre entreprise.
Traditionnellement, les organisations se concentrent sur la gestion des risques associés à leurs relations immédiates avec les tiers. Cependant, avec l'évolution des écosystèmes commerciaux, le concept de risque de quatrième partie a pris de l'importance.
Qu'est-ce que le risque de tiers ?
En poussant le concept d'interconnexion un peu plus loin, le nth-party risk étend l'évaluation des risques au-delà des connexions immédiates et secondaires avec les fournisseurs. En d'autres termes, il s'agit de l'ensemble de l'écosystème étendu de fournisseurs de solutions et d'assistance opérant dans votre réseau. La gestion du risque nth-party implique donc l'identification et l'atténuation des risques associés à toutes les connexions étendues qui pourraient avoir un impact sur les temps d'arrêt de votre organisation (même indirectement).
Comprendre la complexité : Pourquoi se préoccuper du risque de quatrième et de troisième partie ?
La nature interconnectée des opérations commerciales modernes implique souvent une cascade de dépendances. En d'autres termes, une violation ou une défaillance à n'importe quel point de la chaîne d'approvisionnement peut se répercuter sur plusieurs niveaux, affectant des organisations indirectement liées à l'incident initial. Cette complexité souligne l'importance de reconnaître et de gérer efficacement les risques de 4ème et de 3ème partie.
Principaux défis en matière de gestion des risques de quatrième et de troisième partie :
Lorsqu'il s'agit de gérer les risques liés aux 4ème et 3ème parties, de nombreuses entreprises ont du mal à atteindre le bon niveau de visibilité sur les réseaux étendus des fournisseurs, à gérer les chaînes de dépendance et à superviser le flux de communication.
- Visibilité : Au fur et à mesure que les organisations étendent leurs réseaux, il devient difficile de maintenir une visibilité sur les différentes couches de connexions. Comment savoir qui sont les fournisseurs de vos fournisseurs ? Quelles sont leurs politiques ? Et pour cela, comment savoir s'il y a une mise à jour ou une vulnérabilité ?
- Chaînes de dépendance : Il est essentiel de reconnaître l'interaction des dépendances entre les différentes parties de la chaîne d'approvisionnement. Une visibilité à 360 degrés permet aux entreprises de repérer les vulnérabilités potentielles, ce qui permet une évaluation plus précise des risques sur l'ensemble de la chaîne de valeur.
- Flux d'informations : une communication et un flux d'informations efficaces entre les parties interconnectées vous permettent de savoir quand une vulnérabilité ou une mise à jour de la politique peut avoir un impact sur vos opérations. Plus important encore, cela signifie que vous pouvez communiquer des mesures correctives ou des réponses rapides et efficaces.
Construire la résilience pour demain : Meilleures pratiques pour sécuriser votre réseau tiers
Pour relever les défis posés par les risques de 4ème et de 3ème partie, les organisations devraient adopter les meilleures pratiques suivantes :
1. Un contrôle préalable exhaustif : Procéder à un contrôle préalable approfondi non seulement des relations directes avec les tiers, mais aussi de leurs sous-traitants et de leurs prestataires de services.
2. Contrôle continu : Mettre en place un système de contrôle continu de la chaîne d'approvisionnement afin d'identifier les risques émergents et d'y répondre rapidement.
3. Garanties contractuelles : Incorporer des clauses de gestion des risques dans les contrats conclus avec des partenaires tiers, en précisant les attentes et les responsabilités liées à l'atténuation des risques des quatrième et troisième parties.
4. Partage de l'information : Favoriser une culture de communication transparente et de partage d'informations entre toutes les parties impliquées dans la chaîne d'approvisionnement.
La reconnaissance de la nature interconnectée des écosystèmes modernes et la mise en œuvre de stratégies proactives de gestion des risques constituent une première étape essentielle. Ce n'est qu'ensuite que les organisations pourront renforcer leurs défenses contre les menaces potentielles de 4ème et de 3ème partie, assurant ainsi leur résilience et leur continuité dans un environnement commercial de plus en plus complexe.
Se défendre contre les risques liés aux fournisseurs et à l'entreprise
Découvrez nos solutions VRM/ERM les plus performantes.