Communiquer la valeur et la collaboration entre le service juridique de l'entreprise et les conseillers externes
Communiquer la valeur et la collaboration entre le service juridique de l'entreprise et les conseillers externes

Communiquer la valeur et la collaboration entre le service juridique de l'entreprise et les conseillers externes

Jay Pinkert |

Pour créer un environnement propice au changement, les services juridiques et les cabinets d'avocats doivent justifier les initiatives axées sur la valeur. Dans le climat actuel, cela signifie qu'il faut travailler ensemble au-delà de ce que l'on appelle le fossé entre le service juridique de l'entreprise et les conseillers juridiques externes.  

Par exemple, plutôt que de supposer que l'associé chargé de la facturation communique les valeurs du client aux parties prenantes du cabinet d'avocats, les services juridiques peuvent être mieux placés pour discuter de la valeur directement avec le directeur de la tarification de l'avocat externe. Plus le directeur des prix comprend les objectifs et les stratégies à long terme du service juridique, plus le cabinet d'avocats sera en mesure de proposer un système de tarification fondé sur la valeur. Bien entendu, cette communication directe permet également au directeur des prix de contribuer à l'application des politiques du client.

La création d'un environnement propice au changement va au-delà d'une conversation ponctuelle entre les services juridiques et le directeur de la tarification. Elle nécessite une communication et une collaboration en temps réel pour contrôler et ajuster les attentes en fonction des progrès réels. Le partage permanent des données et des analyses est le meilleur moyen d'y parvenir.

Dans de nombreuses situations, un client et un cabinet de conseil externe se mettent d'accord sur des budgets de haut niveau, mais n'effectuent pas d'analyse significative sur ces budgets. Les services juridiques s'appuient sur les directives de facturation électronique pour "rejeter" certains travaux avant de répartir et de classer l'activité facturée dans différentes catégories.

La nécessité d'un retour d'information

Par exemple, plutôt que de supposer que l'associé chargé de la facturation communique les valeurs du client aux parties prenantes du cabinet d'avocats, les services juridiques peuvent être mieux placés pour discuter de la valeur directement avec le directeur de la tarification de l'avocat externe. Plus le directeur des prix comprend les objectifs et les stratégies à long terme du service juridique, plus le cabinet d'avocats sera en mesure de proposer un système de tarification fondé sur la valeur. Bien entendu, cette communication directe permet également au directeur des prix de contribuer à l'application des politiques du client.

La création d'un environnement propice au changement va au-delà d'une conversation ponctuelle entre les services juridiques et le directeur de la tarification. Elle nécessite une communication et une collaboration en temps réel pour contrôler et ajuster les attentes en fonction des progrès réels. Le partage permanent des données et des analyses est le meilleur moyen d'y parvenir.

Dans de nombreuses situations, un client et un cabinet de conseil externe se mettent d'accord sur des budgets de haut niveau, mais n'effectuent pas d'analyse significative sur ces budgets. Les services juridiques s'appuient sur les directives de facturation électronique pour "rejeter" certains travaux avant de répartir et de classer l'activité facturée dans différentes catégories.

Cependant, en raison de l'absence d'une boucle de rétroaction significative entre le service juridique et le conseiller externe, le cabinet juridique n'a souvent aucune idée de la manière dont le travail est réparti et, en fin de compte, si les services correspondent ou non aux attentes du client. Par ailleurs, le cabinet d'avocats peut conserver les factures pendant 60 à 90 jours avant de les soumettre au client, et le service juridique se retrouve alors à essayer de répartir le travail dans les budgets sans avoir la moindre idée de ce qui s'est passé. Cela revient à des suppositions de part et d'autre.

La clé, bien sûr, ce sont les données. Ni les cabinets d'avocats ni les services juridiques ne peuvent mettre en œuvre un système axé sur la valeur sans données. Historiquement, les cabinets d'avocats ont hésité à partager avec leurs clients des données autres que les factures financières, car les partenaires chargés de la facturation ont besoin de pouvoir "nettoyer" les factures avant de les soumettre. Cette pratique est très répandue dans le secteur juridique et constitue un obstacle majeur à la collecte de données significatives.

Elle est également préjudiciable au cabinet d'avocats et au service juridique. Si le directeur de la tarification ne dispose pas d'informations en temps réel et exploitables sur l'activité facturable, il n'a aucun moyen de s'assurer que le cabinet fonctionne de manière efficace et rentable. De même, le service juridique n'a pas connaissance du véritable cycle de facturation et n'a pas la possibilité d'effectuer des analyses et de fournir des informations en retour au cabinet d'avocats.

Ce manque de perspicacité et de communication efficace donne presque l'impression de voir les services juridiques et leurs conseillers externes communiquer à l'aide de deux boîtes de conserve et d'une ficelle, alors que le reste du monde utilise un iPhone. D'autant plus qu'il existe un moyen meilleur, plus efficace et plus moderne de combler ce fossé.

La technologie pour faire tomber les barrières

Pour combler ce fossé, les services juridiques et les cabinets d'avocats peuvent notamment mettre en œuvre une technologie qui les aide à communiquer plus efficacement entre eux. La technologie appropriée peut faire tomber les barrières qui empêchent la collaboration entre les services juridiques et les cabinets d'avocats.

Avec la bonne solution, les services juridiques des entreprises peuvent comprendre l'activité facturable au fur et à mesure, les cabinets d'avocats peuvent comprendre comment les clients répartissent cette activité facturable, et les deux parties peuvent continuellement travailler à des solutions communes qui préviennent les problèmes à l'avance. Les services juridiques des entreprises peuvent comprendre l'activité facturable au fur et à mesure, les cabinets d'avocats peuvent comprendre comment le client répartit cette activité facturable, et les deux parties peuvent continuellement travailler à des solutions conjointes qui empêchent les problèmes de se produire à l'avance.

En réalité, les cabinets juridiques ont besoin de leurs entreprises clientes pour conduire le changement. En exigeant des informations significatives - en temps réel - un client donne également au cabinet d'avocats l'impulsion nécessaire pour mettre en œuvre des procédures permettant un meilleur suivi des données. Les directeurs des prix peuvent alors fusionner les attentes des clients avec les données réelles pour s'assurer que les avocats apportent de la valeur. Les années précédentes, cela pouvait être considéré comme de la collusion ; aujourd'hui, cela devrait être considéré comme une simple collaboration avec un partenaire solide.

La valeur peut être un concept amorphe, mais elle implique toujours une vision partagée. Afin d'atteindre le même objectif, les services juridiques et les cabinets d'avocats doivent collaborer sur un ensemble de paramètres qui peuvent être mesurés et suivis conjointement. Ils doivent être disposés et ouverts à une communication en temps réel afin d'obtenir une meilleure valeur pour les deux parties. 

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